Tu viens de finir ton premier job. Il est midi, tu te précipites pour aller manger. Tu dois ensuite te rendre à vélo à Takeshita Dori à fin de continuer à travailler. Tu n'as pas le choix. Vous connaissez des problèmes financiers, alors tu enchaînes tes deux boulots. Tu as besoin de payer une part de loyer ainsi que les couches de ton bébé. C'est sans enthousiasme que tu te prends un sandwich et t'empresses de le finir. Une fois fait, direction le supermarché.
Arrivés à destination, tu te rends à l'arrière-boutique, histoire d'enfiler ton tablier. Une caisse enregistreuse t'attend, tu t'installes au-devant de celle-ci et tu patientes.
Un client, deux clients, trois clients... Il y a peu de monde aujourd'hui. Tu t'ennuies, Tu bailles, tu es fatigué. La journée a été longue, mais la voilà qui bientôt touche à sa fin. Tu vas pouvoir retrouver ton fils ainsi que ta cousine qui s'est chargé de le garder. Tu lâche un léger soupires. Encore quelques minutes et tu as fini pour aujourd'hui.  Tu regardes ta montre. Tu comptes les secondes. Tu as l'impression que le temps ne passe pas, jusqu'au moment où, enfin, il est l'heure. Soulagement. Tu ôtes ton tablier que tu ranges dans ton casier de l'autre côté.
Tu sors du bâtiment, tu t'étires devant celui-ci. Tu es prête à partir. Quand un jeune homme adossé à quelques pas de toi, attire ton regard. Tu l'as déjà vu quelque part. Tu réfléchis un instant. Il est dans de ton lycée. Celui-ci ne faisant plus qu'un avec celui de Suzuran. Une association qui pour toi n'a rien changé et à laquelle tu ne vois aucune utilité.
Tu le dévisages un moment, maintenant que tu y repenses, tu l'as déjà vue se battre. Ce mec, tu le vois comme un putain de -futur- psychopathe mais y a pas à dire, tu trouves qu'il a trop la classe. Tu le salues d'un signe de la main même si vous ne vous connaissez pas et, le visage impassible, tu te cales à ses côtés, histoire de respirer un peu avant de rentrer. À moins que se ne soit qu'un prétexte pour l'approcher.

Spoiler:

Une journée sans cours, certes, mais pas sans bosser. Aujourd'hui tu n'as fait que travailler. Ce matin au salon de massage, cette après-midi au supermarché.
Tu surveilles l'heure, impatiente de t'en aller. La journée ta parut longue, pour cause, il n'y a eu que peu de monde.
Quoi qu'il en soit, il maintenant l'heure pour toi de rentrer. Tu te diriges vers l'arrière-boutique où tu ranges ton tablier. Une fois fait, tu sors de la supérette devant laquelle tu t'étires. Là, ton regard se pose sur un jeune homme adossé au mur près de la vitrine. Tu doutes un moment de son identité, avant de finalement reconnaître le psychopathe trop classe du lycée. Tu ne sais rien de lui mais cela ne t'empêche pas de le saluer. Tu ne t'attendais pas à ce qu'il fasse de même, et pourtant. Suite à quoi, tu t'installes à ses côtés. Quand, à ta plus grande surprise, il est le premier à parler.

- T'es à Majisuka Suzuran ?

Tu hoches la tête de haute en bas à fin d'approuver. Tu ne vois pas l’intérêt de lui retourner la question. Un blanc s’installe alors entre vous. Généralement, ça ne t'aurait pas dérangé, pourtant, celui-ci, tu le trouves pesant Tu aurais presque envie de parler. Mais pour dire quoi, tu n'en as aucune idée. Pourtant, tu es décidé à le combler.

-Tu t'appelles ?

Tu es bien de Majisuka Suzuran, tu acquiesces donc d’un signe de tête. S’ensuit un blanc pesant. Tu décides alors de prendre la parole. Chose rare venant de toi.

-Tu t'appelles ?
- Usagi Ryuku. Et tu es ?

Tu tiques un instant à l’entente de ce nom. Tu as déjà entendu parler de lui ainsi que de sa batte de baseball. Il est réputé pour sa folie et son sadisme. Peu de gens en temps normal osent l’approcher. Pourtant, toi tu t’en fiches. Après tout tu es bien amie avec Gekikara Haruka, alors pourquoi pas le devenir avec lui.  À cette pensée, tu te surprends toi-même. Tu te baffes mentalement avant de répondre à sa question qui est en fait la même que la tienne.

-Nagasaki Black. Enchanté de faire ta connaissance.

Tu te trouves bien trop bavarde. Tu ne comprends pas pourquoi tu es ainsi. Il y a quelque chose chez lui, qui… t’intrigues ou t’attires ?  Tu n’en sais rien et tu t’en fiches. Quoi qu’il en soit, tu refuses de t’attacher.  À quoi bon si c’est encore pour souffrir. Tu te projettes quelques années en arrière, tu te revois petite, parler à cet inconnu qui deviendra ton meilleur ami. Suite à quoi, de mauvais souvenirs te reviennent. Tu fermes les yeux et cherches à ne rien laisser paraître. Tu ne veux pas te rappeler. Pas maintenant. Pas ici. Pas face à lui. Tu te mords la langue, tente de penser à autre chose. Tu ne veux pas craquer, ni disjoncter. Tu respires fortement. Tu te tiens la tête un instant. Tu tentes de retenir tes larmes, tu es déjà suffisamment pitoyable comme ça.  Ça fait un moment que tu as arrêté de pleurer, tu ne comprends vraiment pas ce qu’il t’arrive, tu dois te ressaisir. Tu réussis doucement à te calmer.  Lorsque tu ouvres à nouveau les yeux, tu as l’air plutôt renfrogné. Tu as faibli et ça te fait chier. Tu hésites à t’en aller. Tu jettes un rapide coup d’œil au jeune homme à tes côtés. Tu murmures alors un « désolé ». Pour autant, tu ne bouges pas, tu n’as pas tellement envie de rentrer.

Tu as finalement décidé de ne pas bouger. Du moins, pas pour rentrer. Tu sais que l'on t'attend mais ça ne te motive pas pour autant. Tu soupires un instant et revient à la réalité quand se met à parler le jeune homme a tes côtés.

- J'ai envie de me dégourdir les jambes. Tu veux venir te promener ou tu préfère rester la toute la nuit ?

Il se tourne vers toi, sa basse sur le dos, il attend ta réponse.

-Bougeons.

Tu aurais dû refuser. C'est vrai, il y a ton fils dont tu dois t'occuper, mais tu sais qu'il est en sécurité et que l'on veille sur lui. Puis, cela fait un moment que tu n'as pas eu un peu de temps pour toi. Tu aimerais profiter de ce que ta cousine puisse le garder pour pouvoir passer une soirée comme tu le souhaites. Tu sors un portable de ta poche, tu comptes lui envoyer un texto, histoires qu'elle ne s'inquiète pas de ne pas te voir arriver. Aussitôt fait, tu reçois un appel que tu ignores, suivit de texto où elle te fait part de son mécontentement. Tu soupires et décides de ne pas y répondre, de toute manière elle n'a pas le choix. Certes, tu abuses peut-être de sa gentillesse, elle t’héberge déjà. Mais qu'importe, juste pour un soir, ça ne va pas la tuer. Puis tu ne comptes pas non plus rentrer très tard. Tu te décolles du mur sur lequel tu es appuyé et t'étires à nouveau.

Vous vous mettez en marche silencieusement. Tu ne parles pas, lui non plus. Pour dire quoi de toute manière. Tu préfères éviter les discussions futiles. Tu n'es pas du genre bavard, c'est bien connu. Ton quota de mots pour la journée, tu l'as déjà atteint.
Quoi qu'il en soit, tu apprécies cette petite promenade. Un seul inconvénient peut être : le bruit. La nuit tombe, la ville s'éveille. Les gens rentrent ou sortent de chez eux. Malheureusement, tu ne peux rien y faire. Mais cela ne t'empêche pas pour autant de profiter du moment présent.
Au loin, un parc, devant lequel vous arrivez plus ou moins rapidement. Tu avais complètement oublié qu'il y en avait un dans les parages. Ça doit faire un bon bout de temps que tu n'y as pas mis les pieds. Il faut dire qu'aujourd'hui, tu ne viens ici que pour le boulot, t'empressant de rentrer chez toi une fois celui-ci fini.

-Tu veux quelque chose ?

Ryuku, tourné vers toi, désigne alors un vendeur de nourriture ambulant. c'est vrai que tu n'as encore rien mangé depuis ce midi. Tu as comme un petit creux. Alors, pour répondre à sa question, tu hoches la tête de haute en bas. Tu n'ajoutes rien à cela. Il t'a demandé si tu voulais quelque chose et non pas ce que tu voulais. Puis tu manges un peu de tout, alors cela t'importe peu. Tant que tu as quelque chose sur l'estomac.

Ryuku & Black

Black hocha positivement la tête à sa question. Elle était encore moins bavarde que lui! Ce qui en sois n'était pas pour lui déplaire. Il se dirigea alors vers le vendeur et observa ce qu'il proposait. Black ne lui avait pas dit ce qu'elle voulait et franchement, tout ce que le vendeur proposait avait l'air appétissant. Etant donné qu'aucun des deux n'avait mangé une simple brochette de viande ne suffirait pas. Ryuku prit donc un peu de tout. Il n'y avait pas trop de chose mais pas trop peu. Ils auraient suffisamment de quoi manger. Il prit également deux bouteilles d'eau. Le vendeur fourra le tout dans un sac qu'il tendit à Ryuku qui paya et se dirigea à nouveau dans le parc, suivit de Black. Il y avait un banc près de l'entrée mais pas trop près non plus. Ils étaient ainsi un peu à l'écart des bruits des passants. Ryuku s'installa sur le banc et posa le repas entre eux-deux pour que chacun puisse se servir de ce qu'il désirait. Il tendit l'une des bouteilles à Black.

- Sert-toi.

CODAGE DE © MRS HYDE.

Désoler, c'est court mais j'ai un petit manque d'inspiration^^ J'espère que ça ira quand même, sinon dis le moi et j'éditerais.

Vous marchez en direction du stand.
Devant celui-ci, tu regardes Ryuku prendre un peu de tout. Une fois régler, direction le parc. Proche de l’entrée, un banc sur lequel vous vous installez. Il place entre vous deux le repas. L’appétit commence à te gagner. Ton ventre se met même à gargouiller.

- Sert-toi.


Tu te saisis de la bouteille d’eau qu’il te tend, et bien qu’il t’ait autorisé à commencer, tu préfères qu’il se serve en premier avant d’attaquer.
 
-Bon appétit.

Tu manges tranquillement, sans te presser, buvant de temps à autres et profitant de se moment de liberté. Une fois terminé, tu regarde ton vis-à-vis et d’un signe de tête, tu tentes de le remercier. Pas seulement pour le repas mais aussi pour cet instant. Tu passes actuellement un bon moment. Vous n’avez rien fait de particulier, ni même vraiment parler. Mais voilà, ça change un peu, voir même beaucoup pour toi, du quotidien. Et parfois casser la routine, ça fait franchement du bien. Aujourd’hui, tu ne vis plus que pour ton gosse. En dehors du lycée tu ne fréquentes généralement personne par manque de temps. Pas même les Rappappa. Qui sont pourtant tes amies les plus proches. Tes seules amies à vraie dire.  Alors, si tu n’étais pas tombé sur lui, à cette heure-ci, tu ne serais sûrement pas là. Oui, c’est même sûr. D’ailleurs parlons-en de l’heure. Tu sors ton portable histoire de vérifier qu’il n’est pas trop tard. Seulement, celui-ci s’est éteint. Il est vrai qu’il ne te tient plus la charge. Tu soupires légèrement agacé.
 

-Tu n’aurais pas l’heure s’il te plaît ?

Tu pries pour qu’il soit encore tôt. D’abord, parce que tu risques de te faire sermonner comme pas possible par ta cousine dans le cas contraire. Mais également, parce que tu es bien là, tout simplement. Tu n’as pas envie de rentrer maintenant. Tu es jeune et tu aimerais en profiter. Tu sais bien que tu as des responsabilités. Mais si juste une fois tu pouvais t’en départir.